



Très Noir événement s'inspire de; Guillaume Adjutor Provost
Très Noir événement s'inspire d'artiste talentueux et dont le travail est apprécié.
Guillaume Adjutor Provost travaille principalement en dessin, performance et installation. Son travail a fait l’objet de présentations solos et collectives, notamment, au centre XSPACE (Toronto), au centre VU (Québec), à la Freegallery (Toronto), au Lieu (Québec), à l'Écart (Rouyn-Noranda) ainsi qu’à la biennale Viva ! Art Action (Montréal). Guillaume poursuit présentement une maîtrise en arts visuels à l’Université Laval et il est boursier du Conseil des arts et lettres du Québec ainsi que de Première Ovation.
Très Noir
- Y a-t-il un facteur, dans votre enfance, qui vous a poussé vers les arts?
Guillaume
- J'étais un enfant décidément curieux et je planifiais déjà une carrière en archéologie ou en histoire. Maintenant, je suis bien heureux de constater que l'évolution de ma pratique artistique me permet d'explorer une sphère étendue de la pensée scientifique et autre. Je me rappelle aussi avoir eu un choque esthétique envers l'Orme à Pont-Viau du peintre québécois Marc-Aurèle Fortin. J'en avais même l'image miniaturisée sur une carte postale fixée au mur de ma chambre.
Très Noir
- Vous avez un visuel bien à vous (couleurs pastels), est-ce difficile de rester dans ce visuel?
J'ai effectivement eut beaucoup de plaisir à travailler avec les couleurs pastels au cours de la dernière année. Tout part d'un choix généré par un certain désir, une quête de beauté et de possession. Je suis perméable à ce qui m'entoure et j'essaie d'en filtrer ce que je considère comme des bruits parasites. La dernière année a été très aérienne et douce alors qu'en ce moment je construis un corpus de nouvelles œuvres pour mon premier solo qui seront denses, comme traversées par des ondes sourdes et moribondes. Le résultat sera présenté en primeur à l'Oeil de Poisson en mai 2011.
Êtes-vous victime de votre style?
- Non. Je me garantie une liberté esthétique. J'ai besoin de savoir et de confirmer que je possède toujours cette liberté.
Si vous deviez changer de style, à quoi ressemblerait-il?
- Une odeur de musc et de tiges de tomates.
Très Noir
- Vous êtes à l'université. Croyez-vous que sans l'école, vous en seriez au même niveau?
Guillaume
- Il serait difficile d'affirmer que sans les études universitaires je serais où j'en suis présentement. Ce que je peux avancer est que le cadre universitaire peut dans certains cas être propice à des rencontres qui font avancer au même niveau où ce qui y est enseigné est parfois bien enlisant. L'intérêt réside dans ce paradoxe qui est de former des artistes issu de la communauté universitaire, alors que dans bien des cas les meilleurs ressortissants sont ceux qui ont agis en réaction à l'Université et ont pris part précocement à la vie culturelle les entourant.
Très Noir
- Si l'art n'avait pas fonctionné, vers quel autre métier vous seriez-vous dirigé?
Guillaume
- Premièrement, je ne voudrais pas me permettre de résumer l'art au niveau de sa réussite ou de son échec. Je suis néanmoins attiré par l'idée d'abandonner temporairement et volontairement la pratique pour infiltrer d'autres vocations. Et si je n'avais pas fait le choix d'être un artiste, j'aurais probablement étudié dans un domaine scientifique ou j'aurais une ferme de brebis dans Charlevoix.
Très Noir
- Croyez-vous qu'il y ait des références à ce métier dans votre art?
Guillaume
- Oui. Les références y sont parfois formelles, souvent intrinsèques.
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