Demain sortira dans les stands et sur Internet un nouveau numéro du Rolling Stone américain, avec Justin Bieber en couverture. Dans un papier intitulé « Super Boy », Vanessa Grigoriadis raconte sa virée à Atlanta avec le chanteur canadien. L’occasion pour lui de parler de politique, des films de Will Ferrell, et de sexe. Et l’occasion pour nous de nous planter un compas dans l’oeil.
A 16 ans, j’avais des avis bien tranchés sur la zone euro, les cuillères à soupe et Amélie Nothomb. Fort heureusement, personne n’était là pour s’inquiéter de mon avis sur ces questions. Justin, lui, cartonne à tous les box-offices. Ses disques se vendent comme des petits pains, son documentaire Never Say Never fait salle comble, et des minettes dépassées par leurs hormones pleurent devant leur webcam quand il ne remporte aucun Grammy. Alors même s’il n’a rien d’intelligent à dire, il a plutôt intérêt de s’exprimer.
Depuis hier cette interview fait scandale, et pour cause : Justin y donne son opinion sur l’avortement, et le pauvre drôle – sous ses faux airs de bad boy – n’a visiblement pas réfléchi à la question.
« Je ne crois pas en l’avortement. C’est comme tuer un enfant. »
Et dans les cas de viol ? demande la journaliste.
« Um. Eh bien je pense que c’est très triste, mais il y a une raison à tout. Je ne sais pas quelle raison cela pourrait bien être dans ce cas. Je n’ai jamais connu cette situation, donc je ne pourrais pas juger. »
WOW WOW WOW Justin… Cette réflexion pensée à voix haute risque de te suivre pendant longtemps. Même quand tu auras des poils sous les bras, les gens te rappelleront que tu as un jour tenu un discours digne d’un conservateur texan.
En parlant de ça, Justin n’est pas trop fixé quant à ses penchants politiques. Ceci dit, la question est vicieuse : le môme n’est même pas en âge de voter, comment pourrait-il savoir à quel courant politique il appartient ? Un poil déstabilisé sûrement, il tente de répondre quelque chose de sensé pour montrer qu’il n’est pas inculte en la matière : « mais ce qui se passe en Corée, c’est vraiment moche ». Un peu comme les maladies vénériennes, non ?
Nul doute que cette phrase lui a été inspirée par ce qui s’est passé en juillet dernier, lorsque les internautes avaient voté pour qu’un de ses concerts soit donné en Corée du Nord.
Le chanteur deviendra probablement parano après la publication de cet article, et ses managers interdiront à jamais aux journalistes de lui poser des questions politiques. En ce qui nous concerne, nous devrons attendre (1) de lire l’interview intégrale dans Rolling Stone (2) que Justin Bieber grandisse un peu.
Lu sur le site de cyberpresse
Le chanteur pop canadien Justin Bieber ne demandera jamais la citoyenneté américaine et dit croire qu'il ne devrait pas y avoir de relations sexuelles sans amour.
Lu sur le site http://www.rtlinfo.be/info/magazine/people/776205/justin-bieber-avorter-c-est-comme-tuer-un-bebe-
Justin Bieber: "Avorter c'est comme tuer un bébé"
La star de la pop Justin Bieber est en couverture du magazine américain "Rolling Stones" ce mois ci. Les déclarations très conservatrices du jeune homme risquent de choquer certains de ses fans.
Justin Bieber est sans aucun doute l'une des stars les plus médiatiques au monde. Alors qu'il n'a que 16 ans, le jeune homme déchaîne les passions aux quatre coins du globe. Ses moindres faits et gestes sont scrutés par la presse people du monde entier, quand il fait la Une du mythique Rolling Stones c'est un mini-événement en soi. Mais il s'y est surtout illustré par ses déclarations sur l'amour, la sexualité et...l'avortement.
"Je ne crois pas en l'avortement"
Affichant des positions très conservatrices, Bieber se veut romantique en estimant notamment qu'il "ne faudrait pas coucher avec quelqu’un dont on n’est pas amoureux". "Je crois qu’on doit attendre de tomber amoureux pour ça" ajoute-t-il. Moins romantique et plus choquant pour une partie de ses fans, le chanteur s'est laissé aller à un discours très dur sur l'avortement: "Je ne crois vraiment pas en l’avortement, c’est comme tuer un bébé !". Titillé sur la question de la grossesse issue d'un viol, la star hésite et s'embrouille: "Euh…et bien, je pense que c’est très triste, mais tout arrive pour une raison. Mais je n’ai jamais été dans cette situation, donc je ne suis pas en mesure de juger."
Ces propos n'ont finalement rien d'étonnant, ils rappellent juste à ses fans que sous les paillettes et le maquillage, Justin Bieber reste un jeune garçon américain conservateur, très croyant et plutôt traditionnaliste.
Ces propos sont rapportés dans un article du Rolling Stone sur la jeune vedette de Stratford, en Ontario.
Le magazine donne un avant-goût de l'entrevue sur son site internet en vue de la sortie de la nouvelle édition, vendredi.
Justin Bieber, 16 ans, dit vouloir demeurer citoyen canadien pour pouvoir profiter du système de santé public, soulignant que son garde du corps américain et sa conjointe ont eu un bébé prématuré et ont dû s'acquitter de factures d'hôpital salées.
Le chanteur offre aussi son point de vue sur la sexualité. Questionné à savoir s'il croit à l'abstinence avant le mariage, Justin Bieber a dit juger que les gens devraient attendre d'être en amour.
Le jeune homme sortirait présentement avec la vedette adolescente Selena Gomez.
Justin Bieber a aussi dit ne pas être en faveur de l'avortement.
La vedette pop est repartie les mains vides, dimanche, aux Grammy, mais a remporté mardi un prix aux Brit Awards.
Lu sur le site http://www.chretiente.info/201102183300/justin-bieber-est-contre-lavortement…/
Justin Bieber est contre l’avortement…
Jeanne Smits , le 18 février 2011Et la presse lui tombe dessus à bras raccourcis.
Le jeune chanteur a fait la une de Rolling Stone de mars 2011, qui vient de paraître. Voilà comment un journal entièrement financé par la pub, 20 minutes version suisse, raconte l’affaire :
La journaliste du magazine a (…) jugé pertinent d’interroger l’adolescent de 16 ans, sur le sujet de l’avortement, du viol et du système de protection sociale. « Je ne crois pas vraiment à l’avortement », a déclaré ainsi Justin Bieber, qui en rajoute une couche : « c’est comme tuer un bébé ».
(Une traduction plus exacte dirait : « Je ne crois vraiment pas à l’avortement. C’est, on pourrait dire, tuer un bébé ? »
Ah non, cela ne leur a pas plu, à la rédaction de 20 minutes, mais il y en a d’autres qui se plaignent, qui pour se plaindre du garçon, qui pour accuser la revue de poser des questions inconvenantes à un gosse de 16 ans.
Au fait, il peut être papa, non ?, le jeune Justin Bieber, à 16 ans… Et à cet âge-là, une fille sans pilule, c’est comme un Anglais sans parapluie. Du moins s’il faut en croire les cours d’éducation sexuelle qui commencent bien avant 16 ans dans les écoles convenables. Qu’ils sont matures, les jeunes, quand ils couchent avec un préservatif ! Qu’elles sont responsables, les filles qui acceptent d’avorter pour ne pas mettre en péril leurs années d’études !
Mais avoir un avis sur la question ? Quelle honte !
Dans les talk-shows américains, des vedettes – vieilles peaux probablement liftées et jeunes symboles glamour pour adolescentes à l’âge ingrat – dénoncent telles des douairières l’inconvenance des sujets proposés à Bieber, et regrettent que ses fans, surtout des jeunes filles, puissent se laisser influencer par leur idole. Dangereuses en effet : n’ose-t-il pas affirmer qu’il vaut mieux être amoureux avant de coucher ?
Messages et commentaires haineux pleuvent déjà…
Une page Facebook l’assure du soutien des pro-vie. Ouf !
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